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Jordanie

POURQUOI VOYAGER EN JORDANIE ?

(Voyage réalisé en septembre 2019)

La Jordanie… Figurez-vous qu’en plus de ne pas comprendre le choix de cette destination, plusieurs personnes ne savent pas situer le pays, ni le décrire. Parmi celles et ceux qui connaissent le pays de loin, c’est une contrée perdue au Proche-Orient qui, selon eux, serait « RISQUÉE À CAUSE DES NOMBREUX PAYS INSTABLES AUX ALENTOURS » !

Alors on coupe court direct, voyager en Jordanie, c’est peut-être l’une des meilleures idées qu’on ait eues. Si le royaume a toujours été une destination touristique en raison de ses nombreux vestiges antiques, sa popularité au grand public a littéralement explosé avec la venue des influenceurs et des blogueurs ces dernières années. Ce pays, à grande majorité désertique, est situé en plein cœur du Proche-Orient, entre Israël, la Palestine, l’Arabie saoudite et l’Irak.

Le royaume hachémite (dynastie de la famille royale) est un véritable joyau pour tous les voyageurs. Beauté du paysage, charme du pays, singularité des endroits… La Jordanie est également le pays idéal pour tous types de voyageurs : lieu de vacances privilégié pour l’aspect culturel, histoire riche et dépaysement total. On vous laisse découvrir notre parcours sur une carte :

 

QUE FAIRE EN JORDANIE ?

Amman, la ville antique
Jerash et ses ruines
La mer Morte
Wadi Mujib
Le trésor de Pétra
Le désert rouge de Wadi Rum
Aqaba et ses récifs de coraux
Mont Nébo
Ma'in Hot Springs

 

LE COÛT DE LA VIE EN JORDANIE

Monnaie – Aussi bizarre que cela puisse paraître, la Jordanie est l’un des pays les plus chers qu’on ait eu à faire. On vous la fait courte.
Tout d’abord, 1€ = 0,80 JD (Dinar jordanien, taux mai 2020). La monnaie jordanienne est l’une des plus fortes au monde. En tant que Français, on a l’habitude de voyager dans le monde avec un taux de change qui nous confère un certain pouvoir d’achat au niveau local. En Jordanie, il faut être plus regardant car le budget peut rapidement exploser. Mais comme vous le savez, on se débrouille toujours pour faire des économies sans empiéter sur nos plaisirs.

 

Logement – C’est très variable en raison de la différence des lieux visités. La Jordanie fait partie des pays à réaliser avec un itinéraire précis. Ce qui sous-entend que vous allez passer des nuits dans plusieurs hôtels, tous très différents les uns aux autres. De l’hôtel classique à Amman en passant par les luxueux aux abords de la mer Morte.

Dans un premier temps, on vous conseille de prendre un hôtel classique situé au centre historique d’Amman (entre 60 et 90€ la nuit). Pour la mer Morte, les prix s’envolent puisqu’il n’existe aucune ville « bâtie et édifiée » sur les rives. Il existe seulement une zone hôtelière avec des gros complexes (Mövenpick, Kempiski, Hilton…) donnant accès de manière structurée aux bains salés du lac fermé.

Pétra n’est pas super cher (par rapport à son aura touristique), plusieurs hôtels se trouvent proches de l’entrée du site historique (entre 60 et 80€ la nuit). Pour Wadi Rum, c’est encore moins cher avec une nuit à partir de 8€. Quant à Aqaba, ça va un peu dans tous les sens : la ville est petite et tout se concentre sur les alentours du littoral. Du Hilton très bling bling aux hôtels plus classiques dans le cœur de la ville.

 

Nourriture – PARLONS (ENFIN) DES CHOSES QUI INTÉRESSENT. Pardon, on s’emporte. La cuisine jordanienne est essentiellement constituée de plats de la région du Levant connus en France sous le nom de… cuisine libanaise. Où que vous irez dans cette région du monde, vous serez comblés à coup de grosses assiettes généreuses de houmous, de labneh, de moutabbal, falafels, kebbe, taboulé, fatayer, samboussa... Bref rien qu’en écrivant, on se donne faim et on se fait du mal.

Les mezzes font partie intégrante des plats jordaniens, comme chez les voisins libanais, syriens ou palestiniens. En termes de spécialité purement locale, vous pourrez découvrir le mansaf, un plat généreux avec de la viande (d’agneau par exemple), cuit dans une sauce à base de yaourt fermenté et servi avec du riz autour. Un bon plat bien costaud qui mérite d’être testé. Autrement, si vous êtes un amateur de cuisine libanaise, vous trouverez votre bonheur en Jordanie.

Chez Landstravel, on est fans de street food et notamment levantine. Les repas tournent autour de 3 à 5€ selon les quantités, les mezzes servis et le type de resto auquel vous allez. Pour des cuisines plus classiques et occidentales, vous trouverez votre bonheur notamment à Rainbow Street, artère la plus occidentale de la capitale jordanienne avec plein de cuisines du monde. L’inconvénient, c’est que dès que vous sortez du cadre culinaire local, ça chiffre très vite et ça peut vous faire des repas entre 8 et 15€.

Nourriture Jordanie Landstravel

Transport – L’un des points positifs du pays et de loin. Le transport dans la ville n’est pas coûteux. Une course de taxi en plein centre-ville vaut 1 JD (1,27€). Mais avec nos grosses têtes de touristes, les taxis démarrent souvent les négociations à 2 JD. Comptez donc en moyenne entre 1 et 3 JD la course de taxi à Amman selon la distance à parcourir et vos talents de négociateurs. Ça ne doit jamais excéder 3 JD. Par ailleurs, vous pouvez (devez?) lui demander qu’il mette en route son taximètre.

Rassurez-vous, si vous voyez 4 chiffres comme 1,570 JD. Cela équivaut à 1,57 JD, seule la manière de comptabiliser change (en millimes et pas en centimes). Petit bémol, certains chauffeurs de taxis semblent être sur une autre planète. Entre ceux qui ne veulent pas mettre le compteur et ceux qui ne savent pas où vous déposer, ça peut être vite la galère. L’alternative rapide et un poil plus coûteuse, c’est de prendre un Uber avec des courses entre 2 et 5 JD (prix de la course + frais bancaires selon vos CB). Mais au moins, vous êtes sûrs d’être pris en charge facilement et d’arriver à bon port.

Taxi Amman Landstravel

Les taxis à Amman, facilement reconnaissables

Pour les transports en interne dans le pays, on vous conseille les bus de la compagnie JETT Bus. Compagnie nationale nouvellement créée en raison du fort développement du tourisme, JETT Bus dessert les principales villes du pays avec des véhicules en parfait état, très modernes et tout aussi confortables que ceux qu’on a l’habitude de prendre en France. Amman, Petra, Aqaba… Les principales villes sont desservies. Vous pouvez réserver vos billets sur leur site internet officiel.

A titre informatif, le trajet Amman-Aqaba vaut entre 11 et 12€ pour 3h de route. Pour voyager économiquement au sein du pays et ne pas faire appel à des taxis de longue distance ou des chauffeurs privés, c’est clairement la meilleure solution. Toutefois, la compagnie ne dessert pas la zone de la mer Morte ainsi que Wadi Rum. Mais au vue des itinéraires des voyageurs qui ont fait de ces zones des passages obligatoires, on imagine qu’à l’avenir JETT Bus les desservira. De notre côté, on a privilégié la voiture de location durant le voyage, comme pas mal de voyageurs dans notre situation.

JETT Bus Landstravel

Le conseil Landstravel – Pour la Jordanie, il vous faut (presque) impérativement le Jordan Pass. C’est une sorte de gros ticket d’accès à plus de 40 sites touristiques du pays. Mais il comporte aussi le visa d’entrée sur le sol jordanien. Disponible sur format papier ou numérique, ce pass ô combien important est d’une extrême utilité puisqu’il regroupe tout ce dont vous avez besoin pour accéder aux principales attractions touristiques comme la citadelle et le théâtre antique d’Amman, les ruines de Jerash, l’accès au désert du Wadi Rum mais surtout : le trésor de Pétra.
Trois pass existent : 70 JD (90€), 80 JD (102€) et 90 JD (115€). La différence entre les 3 ? Le premier vous donne accès à Pétra pendant 1 jour, le deuxième 2 jours et le troisième 3 jours. De notre point de vue, si vous avez une bonne condition physique, on vous conseille de vous contenter du premier pass.

 

RÉCIT DE VOYAGE EN JORDANIE

Jour 1 (Amman) :

C’est le grand jour, direction le Terminal 1 de Roissy-CDG pour s’envoler non pas vers Amman mais vers… Le Caire ! L’escale en Égypte nous a permis de faire quelques économies contre 3h d’attente supplémentaires. Le vol de la capitale égyptienne vers Amman s’est déroulé sans problème en l’espace d’1h15. Une fois que vous sortez de l’avion, dirigez-vous non pas vers les comptoirs de douane traditionnels mais vers des agents administratifs situés un peu plus loin. Ils se chargeront de vérifier votre passeport et votre visa inclus dans votre Jordan Pass. Présentez votre passeport et le JP pour qu’ils puissent les tamponner. Une fois cette chose faite, allez voir les douaniers traditionnels puis récupérez votre valise.

On vous conseille de changer très peu d’argent à l’aéroport, seulement de quoi payer le taxi. A la sortie, vous avez plusieurs possibilités pour éviter de vous faire avoir :
– prendre un taxi classique assermenté, inratable avec leur couleur jaune dominante (entre 15 et 22 JD selon le quartier, prix fixe)
– prendre une navette aéroport – centre-ville (2,50 JD l’aller)

Financièrement, la question ne se pose pas. En revanche, le bus est plus long (presque une heure), démarre son service à 6h30 du matin et le termine à 00h et effectue plusieurs arrêts. Il dessert des zones en périphérie du centre historique et effectue son terminus à la gare de Tabarbour (au nord de la ville). Une fois en ville, pour ensuite rejoindre votre hébergement, on vous conseille de prendre un taxi, ce qui ne devrait pas excéder 2 à 3 JD.

Concernant les taxis, un employé à la sortie du terminal vous demandera dans quel quartier vous souhaitez aller. Selon votre réponse, un forfait est déjà prévu à cet effet. A titre d’exemple, nous logions à Jebel Al Weibdeh (en plein cœur) et c’était à 21,5 JD.

Mais avant de nous lancer dans nos péripéties, on va vous donner une petite astuce pour vous situer à Amman. On vous la fait courte avec une petite carte simplifiée. La ville est très étendue donc faites bien attention lorsque vous allez chercher votre hôtel.
En termes de superficie intramuros, Amman est 10 fois plus grande que Paris.

Carte Amman Jordanie - Landstravel : Blog de voyages et conseils

Comme vous vous en apercevez, la ville est très grande mais le cœur historique – dans lequel l’essentiel des sites touristiques se trouvent – se situe dans le petit cercle rouge. Ce petit cercle fait figure de centre historique et économique de la capitale. C’est ici qu’on vous conseille de vous loger pour gagner du temps et un confort lors des visites, même si les nuits d’hôtels y sont plus chères.

La capitale jordanienne fonctionne avec ses propres repères : les circles. Ce sont des rond-points qui servent de métriques pour se situer. Le 1st circle est pile en plein milieu du quartier dynamique et se trouve à la fin de Rainbow Street. Le 2nd circle se retrouve un peu plus loin à l’ouest, dans le même axe. Le dernier rond-point est le 8th circle, qui se trouve en dehors de la zone rouge qu’on vous a montrée plus haut. Vous l’avez compris, le circle est un repère qui part du centre et qui s’excentre progressivement vers l’ouest de la ville.
A titre de comparaison avec Paris, c’est comme si le 1st circle était Châtelet-les-Halles et le 8th circle La Défense.

Carte Amman Jordanie - Landstravel : Blog de voyages et conseils

Distance entre le 1st circle et le 8th circle

Place maintenant à la visite ! On se munit donc de notre Jordan Pass pour découvrir la citadelle d’Amman (appelée en arabe Jabal al-Qal’a). Si vous résidez dans le centre, allez-y à pied, c’est vraiment l’occasion de s’imprégner pleinement de la ville. Alors oui, ça monte un peu et ça tire sur les jambes mais ça vaut le coup. Située sur l’une des collines de la ville, la citadelle est un carrefour des civilisations à elle seule et témoigne la présence des nombreux peuples qui y ont vécu (Perses, Grecs, Romains, Byzantins, Arabes…). Joyau de la ville, elle abrite le temple d’Hercule et le palais omeyyade. Vous avez également l’occas’ de taper vos meilleurs clichés avec la vue panoramique surplombant Amman.

Citadelle Amman LandstravelPalais omeyyade Landstravel

Toujours dans le même esprit, vous pouvez enchaîner avec le théâtre antique romain d’Amman, situé à une quinzaine de minutes à pied de la citadelle. L’endroit fait vraiment plaisir à voir. Avant d’entrer dans le théâtre, il y a une grande esplanade sur laquelle les locaux et les enfants viennent se poser ou jouer. L’endroit entremêle parfaitement vie active locale et haut lieu du tourisme. Toujours avec le Jordan Pass (votre meilleur ami du séjour), découvrez et prenez une claque devant l’édifice romain datant de près de deux millénaires.

Théâtre Amman Landstravel

Si vous continuez sur la principale avenue en sortant du théâtre sur la gauche, vous aurez successivement le Nymphaeum romain ainsi que la belle mosquée Grand Husseini, toujours très remplie et située sur l’une des artères névralgiques de la ville : King Talal Street.

Grand Husseini Mosque Amman Landstravel

La balade commence à réveiller l’estomac. Pas de temps à perdre, les alentours regorgent de petits bouibouis dans lesquels vous pouvez vous péter le bide à base de mezzes typiques de la région. Pour ceux qui sont plutôt resto autour d’une table, on vous conseille le Sufra, à Rainbow Street. Spécialiste des mets orientaux et de la cuisine levantine, le resto est vraiment l’un des tauliers en la matière dans la ville. Extrêmement bien noté, le prix est aussi conséquent (entre 15 et 25€).

De notre côté, on se dirige vers Rainbow Street et on en profite pour voir toutes les différentes cuisines proposées. Et là à notre grande surprise, cette fameuse rue est en réalité… grouillante de touristes occidentaux. Les resto qui donnent sur cette rue proposent majoritairement des cuisines dites occidentales (burger, pizza, hot dog, etc…).

Légèrement déçus, on se dit qu’on aurait peut-être dû manger dans les bouibouis à quelques du centre. Mais ce n’est que partie remise puisqu’on se dirige vers Fatatri, un spécialiste des fatayers (galettes fourrées), sur Rainbow Street. Pétage de bide modéré puisque la chaleur étouffante a complètement éteint notre faim. Mais là encore, c’est partie remise, on n’est pas des petits joueurs.

Fatatri Amman Landstravel

Avant de reprendre notre route, on en profite pour aller dans une boutique de téléphone mobile située à 50 mètres de Fatatri pour acheter une carte SIM jordanienne. Dans notre situation, elle s’avère utile pour plusieurs choses :
– utiliser un GPS en ligne avec éventuellement des mises à jour de situation sur la route
– contacter plus facilement le loueur de voiture
– contacter notre guide dans le désert
– commander un chauffeur Uber (car les taxis d’Amman ont du mal : entre la flemme de nous déposer, de nous comprendre et leur tentative d’escroquerie, on préfère parfois la tranquillité avec Uber)

Pour 20 JD, vous avez 20 ou 25 gigas d’Internet, je ne sais plus mais en tout cas on était laaaaarge. La couverture 4G est excellente en Jordanie, du moins tout le long de notre parcours. Seul le désert a des zones grises (logique). Une fois la carte SIM obtenue, tous les soucis logistiques liés à nos contacts locaux s’envolent et on reprend sereinement notre route.

Après un détour à l’hôtel pour se rafraichir, direction l’un des monuments phares de la ville : la mosquée King Abdullah I. Véritable bijou architectural, la mosquée possède un énorme dôme bleu resplendissant qui ressort parfaitement avec le soleil de plomb qui nous charge depuis le matin. Pour la petite anecdote, il existe deux entrées : une principale (utilisée surtout pour les touristes) et une autre à l’arrière pour les croyants voulant faire leur prière. Un agent de sécurité a tenté de nous expliquer tout cela dans un anglais incompréhensible… mais il a finalement réussi tout en ponctuant sa phrase à plusieurs reprises avec « Welcome to Jordan ».

Et ouais, parce que même si certains ne maitrisent pas la langue, ils sauront vous souhaiter la bienvenue dans leur pays en toute circonstance et ça, c’est l’une des forces du peuple jordanien !

Mosque King Abdullah I Landstravel

 

Mais revenons à nos moutons. L’accès à la mosquée coûte 2 JD et pour les femmes, pas d’inquiétude, des voiles et des djellabas sont mis à disposition. La mosquée, sublime par son bleu rayonnant, est très belle à voir aussi de l’intérieur avec son énorme lustre rappelant les mosquées stambouliotes. Vous pouvez avoir accès à un tour guidé, une employée parle un peu le français. Une fois le tour terminé, ne vous laissez pas embarquer dans la boutique de souvenirs, tous les prix sont revus à la hausse et tous les produits qui y figurent sont disponibles partout ailleurs pour moins chers.

Si l’envie vous prend, vous pouvez faire un tour à l’Abdali Mall, un grand centre commercial situé dans le quartier d’affaires, juste à quelques pas de la mosquée. Le mall est très moderne mais relativement vide. Idéal pour ceux qui ont déjà le mal du pays et qui souhaitent retrouver leurs habitudes occidentales. Ou bien un bon endroit pour effectuer quelques courses d’appoint.

Après cette looooooooongue journée bien enrichissante mais fatigante, place à la soirée. On décide de la composer en deux parties : manger local en plein cœur de la ville puis prendre un verre dans la rue animée qu’est Rainbow Street. Ni une ni deux, direction Hashem, sorte de cantine populaire fréquentée par les Jordaniens et les touristes. Au menu et pour la somme de 5 ou 6 JD (trou de mémoire), vous avez le droit quelques mezzes (houmous, caviar d’aubergine, salades, frites, falafel, le tout servi avec un verre de thé). Populaire, situé en plein cœur de la ville sur King Faisal Street, pas très loin de la zone citadelle/théâtre antique.

Hashem Amman Landstravel

Si vous voulez notre avis, le restaurant a le mérite d’être authentique et historique, de part son histoire et son côté populaire. Le resto est notamment fréquenté par le roi Abdallah et sa famille en personnes, rendant un petit côté sacré à l’enseigne et lui donnant un certain cachet. Mais pour être honnête, la nourriture servie est absolument similaire à d’autres bouibouis de ce type. De plus, ce restaurant est inscrit dans les guides du Routard ou autres guides de voyage pour ceux qui visitent la Jordanie.

Vous avez donc affaire à une fréquentation de touristes « anormalement » élevée car si vous marchez quelques rues plus loin, vous n’avez affaire qu’à des locaux. En d’autres termes, Hashem doit également son succès à son « balisage » puisqu’il fait partie du « city tour » de toute personne devant visiter Amman. C’est le point négatif du resto à notre sens mais encore une fois, ça n’engage que nous !

 

Jour 2 (Amman) :

Le réveil est difficiiiiiiiiile ! Les jambes lourdes, la tête déconfite, on ressent pleinement la fatigue de la journée de la veille, à ajouter avec la nuit presque blanche lors de notre arrivée. A l’origine pour cette 2ème journée, on voulait aller visiter les ruines antiques de Jerash. La ville est située à 50 km au nord d’Amman. Les vestiges sont impressionnants et plus nombreux que ceux de la capitale. Toutefois, notre manque de sensibilité aux ruines antiques et notre fatigue démesurée nous font changer de plan. Pour celles et ceux qui souhaitent aller à Jerash, vous pouvez y aller en voiture (taxi, chauffeur privé…) ou en bus local, à prendre à la gare de Tabarbour.

On décide alors de bouleverser nos plans et d’aller voir une autre beauté architecturale : la mosquée d’Abu Darwish. Située dans le quartier d’Ashrafiyeh (comme le quartier de Beyrouth), au sud limitrophe du quartier antique, l’édifice religieux a une architecture absolument surprenante. Pour y accéder, on vous conseille d’y aller en taxi, la mosquée étant sur une colline. A moins que vous ayez envie d’en faire vos legs day 😂

Abu Darwish Landstravel Abu Darwish Landstravel

 

On a très peu voire aucune info sur cette mosquée. Son architecture fait très « orthodoxe » et d’après les sources disponibles sur Internet, la mosquée aurait été édifiée en 1961 par la communauté circassienne. Mosquée à l’architecture pittoresque, elle ne laisse personne indifférent. Néanmoins, contrairement à son homologue King Abdullah I, elle n’est pas ouverte aux touristes. Toutefois, vous pouvez librement la contempler de l’extérieur, quelques visiteurs prennent des photos sur l’esplanade environnante.

Une fois la visite réalisée, direction le cœur historique à nouveau pour s’y perdre totalement dans le souk. Ville typique du Moyen-Orient, Amman réunit les caractéristiques de la ville arabe avec ses marchés à ciel ouvert, très colorés et bruyants. Mais elle réserve également un accueil chaleureux avec la bienveillance de certains commerçants à l’égard des touristes qui viennent s’aventurer dans ces zones « moins balisées ». Profitez-en pour goûter les spécialités culturelles de la région comme le jus de grenade bien frais à seulement 1 JD.

Landstravel Amman

Pour terminer la soirée en beauté, on mange un morceau dans un tout petit resto typique, située dans une ruelle étroite avec énormément de bouibouis qui se concurrencent. Le resto, Shahrazad Restaurant, se trouve au fond de la ruelle, à gauche. Pour y accéder, c’est entre le 35 et le 33 King Faisal Sq. Au menu, houmous, labneh et chich taouk en veux-tu en voilà pour à peu près 3 ou 4 JD, pétage de bide garanti. On termine la soirée tranquillement autour d’une chicha dans un des bars lumineux de Rainbow Street mais on ne tarde pas trop, la journée du lendemain s’annonce hyper chargée.

 

Jour 3 (mer Morte) :

Après Amman, nouvelle étape : la mer Morte ! Pour relier les 60 km qui nous relient aux rives du lac salé, il n’existe pas de moyen de transport en commun hormis un taxi/chauffeur privé. C’est dans cette optique qu’on préfère s’acheter la liberté en louant une voiture. Bon, on vous avoue, on a eu quelques galères avec la voiture. Une fois récupérée, on se rend compte que la jauge de carburant est vide… Déjà, y a un problème dans la matrice mais soit, on se dirige à la station essence pour faire le plein pour 30 JD.

Une fois sorti de Amman, on remarque très vite la conduite extrêmement nerveuse des locaux, donc la concentration est omniprésente. Mais en l’absence de marquage au sol pour délimiter les lignes, c’est rapidement l’anarchie. Résultat des courses, sur la Dead Sea Road, on se fait percuter sur le côté par un mec qui voulait se rabattre sur notre voie de manière sauvage.

On se retrouve alors sur le bas-côté de la route à palabrer avec le local qui nie être en faute (bah oui, forcément). Heureusement, la voiture n’a absolument aucune trace, la sienne par contre a pris cher. Il faut savoir une chose pour ceux qui comptent louer une voiture, en cas d’accident, il faut appeler la police et faire une déclaration d’accident qui permettra à votre loueur de vous laisser tranquille et de n’avoir rien à payer avec l’assurance tout risque souscrite.
En cas d’absence de ce papier, les réparations risquent d’être à vos frais. Finalement, après une longue conversation avec le chauffeur, on décide de repartir puisque notre voiture n’a rien. Au moment de repartir, notre voiture n’arrive plus à démarrer ! Jauge de carburant vide, accident et panne, le tout en moins en d’une heure, on se dit que c’est vraiment la merde et qu’on a la poisse.

Un Jordanien vient gentiment nous aider à démarrer la voiture avec des câbles. Il était présent depuis le début de l’accident et avait notamment dissuadé au percuteur de ne pas trop parler avec nous car si la police venait, elle prendrait parti pour nous (les touristes ont le dernier mot avec la police en Jordanie). Dans le doute, on préfère appeler le mécano de la location de voiture qui vient remplacer la batterie de notre bonne vieille gova. Après 2h perdues sous le soleil et la canicule, on repart vers la mer Morte. Comme vous le voyez, notre carte SIM s’est révélée extrêmement utile pour joindre les différents contacts mais aussi rester joignable !

Sur la route, il existe plusieurs checkpoints mais bizarrement, celui de la mer Morte était absolument vide. Pour accéder à la mer Morte, il existe 3 solutions :

– séjourner quelques jours dans un hôtel
– passer seulement la journée dans un hôtel
– se rendre dans une « plage publique » mais on vous déconseille cette solution
(gratuite mais très… sauvage)Mer Morte Landstravel

 

Nous avons choisi de passer 2 jours au Mövenpick Resort & Spa Dead Sea. Très luxueux, ce grand complexe hôtelier est LE LIEU farniente par excellence. Confort, personnel au petit soin, piscines à foison et surtout… un accès bien organisé à la mer Morte.

La mer Morte est le lieu le plus bas sur la planète (-429 mètres). Vous le sentez toute façon en arrivant d’Amman, la route a tendance à s’incliner progressivement. Ce grand lac est si salé (plus de 10 fois plus élevé qu’une mer classique) que lors de votre baignade, vous pouvez flotter. Et c’est là que l’accès organisé de l’hôtel prend son importance.

Mer Morte Landstravel

Nous avons fait la connaissance d’un maitre nageur appelé Hassan. Extrêmement gentil et accueillant, il nous a expliqué le rituel. D’abord se baigner dans la mer et profiter de cette sensation de flottaison extrêmement étrange mais très drôle. Il nous conseille ensuite de s’enduire de boue de la mer Morte et de faire un gommage. Parmi les touristes, il n’est donc pas étonnant de voir une partie se baigner et d’autres complètement enduits de boue. Pour le coup, s’il y a bien un gommage à faire et à recommander, c’est bien celui là ! Hassan est également venu nous apporter du sel de la mer Morte pour parfaire le gommage.

Et là je peux vous dire que votre peau est extrêmement douce ! On enlève la boue dans la mer et on se rince avec de l’eau clair pour éviter les résidus de sel. Bien entendu, le sel est tellement agressif que vous ne pourrez rester des heures à vous baigner. En plus, si vous avez des plaies ouvertes (après un rasage/épilation), ça va piquer mais rien de bien méchant, profitez du moment dans cet univers mi-désertique mi-lunaire !

Mer Morte Landstravel

Le petit-déjeuner était inclus durant notre séjour… mais pas les autres repas ! Le buffet au Mövenpick valait… 30 JD (38€) ! Et comme dirait Mister V…

 

On vous conseille d’aller marcher à 5/10 minutes de l’hôtel pour rejoindre le centre commercial Samarah Mall. Petit galerie pour faire ses courses, présence de quelques resto mais aussi des petites enseignes de fast food classiques et locaux pour réduire vos coûts intelligemment. C’est là-bas qu’on a dîné, dans un petit resto au niveau -1. Pas besoin d’y aller en voiture, c’est accessible à pied. A noter que le service de voiturier y est obligatoire (2 JD).

Pour la soirée, on décide de profiter de notre belle terrasse ainsi que du très bel hôtel en y déambulant dans cette reproduction grandeur nature d’un village arabe, digne des plus belles représentations de l’imaginaire des 1001 nuits.

Jour 4 (mer Morte) :

Après une ambiance gommage pour rendre la peau on fleek, je vous cache pas qu’on était extrêmement détendus ! Ambiance détente, posés au bord de la piscine, relax, avec un soleil brûlant et plus de 40°C au compteur. A l’origine, on avait prévu d’aller au Mont Nébo, situé à quelques kilomètres de la mer Morte. Mais le confort de l’hôtel et le plaisir de rien faire pendant les vacances nous rattrapent. Résultat, on se pavane en maillot de bain toute la journée en alternant entre nouveau bain de boue/sel à la mer Morte, piscine et jacuzzi.

Mer Morte Landstravel

Un repos bien mérité, surtout quand on sait la journée qui nous attend le lendemain. On en profite pour demander à la réception de l’hôtel une breakfast box pour la route demain, qui s’avèrera extrêmement utile…

 

Jour 5 (Pétra) :

C’est LE grand jour, le cœur du voyage, l’une des raisons qui nous a poussés à venir en Jordanie : P É T R A ! Réveil à 5h30 du matin, départ pour 6h depuis le Mövenpick Dead Sea et près de 3h de route (200 km) nous sépare de la cité nabatéenne. Il n’y a pas d’autoroute à proprement parler mais une sorte de voie rapide avec une partie de la route dans les montagnes. Dans un premier temps, on longe la route qui longe la mer Morte. Puis notre itinéraire évolue pour emprunter la route du Roi (King’s Highway), une ancienne route commerciale utilisée il y a plusieurs siècles.

Paysage à couper le souffle, des dénivelés à n’en plus finir…. Notre voiture de loc automatique souffre le martyr à chaque montée, on se demande même si on parviendra à rejoindre Pétra indemnes 😂. Entre montagnes, plateaux, dunes désertiques avec peu de présence humaine, le dépaysement est garanti ! En passant par un petit village, notre voiture a même été attaquée par une bande de chiens affamés alors qu’on roulait relativement vite ! C’est à se demander si une force contraire voulait nous empêcher de rejoindre notre destination 😂

Petra Road Landstravel

La conduite hors-Amman en Jordanie est relativement simple mais nécessite quelques précautions. Comme on l’a dit précédemment, ce n’est pas une autoroute à proprement parler mais une sorte de voie rapide qui alterne avec des passages dans de petites villes ou villages. Par moment, des énormes dos d’âne ou ralentisseurs se trouveront sur votre route… mais sans aucune indication signalétique de leur présence ! On a même remarqué que si vous voyez un panneau annonçant un ralentisseur, il y a de très fortes chances qu’il y en ait un… avant le panneau ! Aucune logique mais c’est assez drôle, soyez juste prudent et tout ira bien !

Pour celles et ceux qui souhaitent se restaurer ou rafraichir, n’hésitez pas à vous arrêter dans une petite ville et faire des courses à l’épicerie locale, en termes de prix vous serez énormément gagnant, surtout pour des produits disponibles habituellement partout mais plus chers dans les grosses villes.

Après 3h de route, on dépose nos affaires à l’hôtel situé à 5 min à pied de l’entrée du site de Pétra. On avale la superbe breakfast box de l’hôtel concoctée avec soin et on démarre la visite aux alentours de 10h. Il est conseillé d’arriver encore plus tôt pour admirer l’édifice avec le moins de monde possible mais en vérité, faites comme vous le sentez. Sachez juste que le matin, le soleil fait briller le trésor de Pétra tandis que l’après-midi, le soleil n’est plus du bon côté.

On dégaine à nouveau notre Jordan Pass et on commence notre trek. On se munit d’un plan qui explique qu’il y a 15 ou 16 pts de passage sur l’ensemble du site historique. Le trésor de Pétra est 5ème et arrive en début de parcours. Pour la faire court, Pétra est le vestige d’une ancienne cité nabatéenne creusée à même la pierre et datant de l’Antiquité. Le fonctionnement du site est assez simple. Il faut suivre le Sîq, sorte de tunnel qui mène directement au Khazneh (trésor) de Pétra, le fameux vestige à visiter. Après 20 minutes de marche, on entrevoit le monument et là je peux vous le garantir, c’est une grosse claque !

Pétra Landstravel

Très impressionnant, l’édifice surprend à la fois par sa grandeur que par sa couleur ocre. L’une des 7 merveilles du monde tient toutes ses promesses et nous offre là un moment comme on en a rarement vécu. On décide bien entendu de faire tout un tas de photos inoubliables face au monument classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Devant le trésor, on se dit que le voyage mérite amplement le coup, indépendamment de tout ce qu’on a fait avant. Et c’est aussi à ce moment-là qu’on réalise qu’on vient de découvrir seulement… qu’une partie de Pétra.

Pétra Landstravel

D’après le plan fourni à l’accueil, le site antique compte plusieurs vestiges tout au long d’un parcours de 15 ou 16 étapes. Le trésor n’intervient qu’en 5ème position. Pour arriver au point final qu’est le monastère (al Deir), il faut s’armer de patience, de beaucoup d’eau et d’une bonne condition physique pour atteindre le point d’orgue de Pétra. Le monastère se trouve un peu en hauteur, après 3 ou 4h de marche épuisantes mais qui valent largement le coup.

Dès notre arrivée sur le site antique, nous avons été sollicités (comme beaucoup d’autres touristes) pour faire le parcours du Visitor Center jusqu’au monastère à dos de cheval par des locaux (qui se revendiquent bédouins). Pour dissiper tous les doutes autour de ça, on a mené notre petite enquête. Déjà, n’acceptez jamais cette arnaque puisque certains sont capables de vous dire que c’est gratuit (et fourni dans votre Jordan Pass) pour qu’une fois arrivés au monastère, vous devez les payer entre 40 et 80 JD selon le culot du mec. Ils n’ont ni chevaux, ni ânes mais des mulets et ces derniers sont complètement épuisés par les aller-retour incessants et la difficulté d’atteindre le sommet puisque les dénivelés sont assez physiques. Si en plus ils doivent supporter le poids des êtres humains, on n’est pas sorti de l’auberge.

A noter également que Pétra est une zone extrêmement touristique qui attire les locaux mais aussi d’autres habitants du pays devant la manne financière générée. Certains se revendiquent bédouins et usent de cet atout pour se rendre totalement authentiques aux yeux des touristes (khôl autour des yeux, vêtements traditionnels etc…). Si certains sont effectivement des bédouins, d’autres ne le sont pas et jouent de leur charme pour attendrir les touristes. En discutant avec des bédouins du Wadi Rum, ces derniers nous ont expliqué qu’une forme de « mafia » s’était emparée de Pétra.

Preuve en est, ces faux bédouins escrocs ont tendance à se comporter de manière un peu bizarre. Maltraitance animale, comportement spécial (mettre de la musique sur une grosse enceinte pour montrer aux gens que c’est bel et bien leur territoire), bref vous voyez le genre. Mais encore une fois, ça ne concerne que quelques groupes et ils n’entachent pas et (ne devraient pas entacher) le séjour.

Parenthèse close, on reprend notre parcours qui est d’une difficulté extrême. Les sac à dos remplis de bouteilles d’eau, la chaleur accablante, le parcours physique et surtout la fatigue accumulée, ça fait un beau cocktail. Mais après 3 ou 4h de marche, on arrive enfin au monastère et je peux vous dire que ça vaut tous les efforts du monde. Le monastère ressemble fortement au Khazneh mais dispose d’une esplanade beaucoup plus grande et moins peuplée de touristes. La vue est magnifique, l’édifice est aussi beau que le précédent et un peu plus grand en largeur. Bref, du sucre pour les yeux.

Pétra Landstravel

 

Le monastère est en réalité un tombeau nabatéen qui a par la suite été réutilisé en tant qu’édifice religieux par des chrétiens. D’où son appellation actuelle. Le monument mérite à tout prix d’être vu, malgré les efforts qu’il faille faire pour le voir. Certains se contentent du Khazneh mais une fois là-bas, on se dit qu’il est difficile de passer à côté de quelque chose d’aussi beau et de si proche géographiquement ! Profitez-en, c’est l’occasion d’admirer le tout et de faire de belles photos, tout en profitant du « Café Center » installé juste en face du monument 😂 ! Croyez-nous, un rafraichissement n’est pas de refus dans ces moments-là !

Une fois l’ascension réalisée, on effectue tranquillement le chemin inverse qui s’avère logiquement beaucoup plus facile vu que ça descend. Aux alentours de 18h, on sort du site de Pétra embourbés de sable orange/rouge mais avec des étoiles pleins les yeux ! La visite du site historique a tenu toutes ses promesses et on profite pour s’offrir plusieurs rafraichissements chez un épicier située dans la rue de l’entrée de Pétra, à la sortie du site. Par ailleurs, à notre retour à l’hôtel, le réceptionniste nous apprend qu’il y a possibilité de visiter Pétra la nuit (entre 10 et 15€).

La somme n’est pas folle mais après avoir lu plusieurs commentaires sur différents sites, il s’avère que l’attraction est relativement décevante. On décide alors de ne pas le faire mais si vous avez eu l’occasion d’y aller ou comptez y aller, n’hésitez pas à nous en faire part, ça nous intéresse !

Après un bon repas et des souvenirs gravés, on s’endort très très facilement pour ce qui est jusque-là le moment fort du voyage

 

Jour 6 (Wadi Rum) :

Très fatigués mais très sereins, on réalise petit à petit les différentes choses que l’on a vues en l’espace de quelques jours autour du petit-déjeuner copieux de l’hôtel. Si pour certains le laps de temps peut s’avérer court, on considère qu’on a pleinement rempli nos journées avec de telles visites. Amman, mer Morte, Pétra… On se dit que plus de la moitié du voyage a été faite et que plus rien ne pourra nous surprendre. C’était ce qu’on se disait avant d’aller dans le désert !

Aux alentours de 10/11h du matin, on reprend notre bonne vieille Hyundai Accent et direction le désert de Wadi Rum (2h de route, 120 km). Pour cela, on emprunte la Desert Highway, qui comme son nom l’indique… traverse le désert (bah ouais, logique). Très peu de véhicules sur les routes, un soleil de plomb et surtout, des ralentisseurs encore placés au hasard alors qu’on est parfois élancés à plus de 100 km/h ! Mais encore une fois, ça fait le charme du pays ! Tant que ça ne détruit pas la voiture de loc’ et que la caution reste indemne, on se dit que tout va bien !

On quitte la Desert Highway et on tourne à gauche pour emprunter la Wadi Rum Road, qui mène à la réserve naturelle et là, le changement d’ambiance est effectif. Dromadaires sur le bas-côté (parfois sur la route), route goudronnée bien seule qui mène vers un monde irréel aux allures de la planète Mars. C’est presque un moment suspendu dans le temps et le tout, en plein milieu de ces montagnes rocheuses.

Après une vingtaine de kilomètres et un checkpoint encore une fois absolument pas regardant, on arrive au Wadi Rum Visitor Center. Cet établissement d’accueil, disposant d’un parking et d’une boutique de souvenirs, est un passage obligé avant de définitivement rentrer dans la réserve naturelle. Pour cela, on présente à nouveau notre Jordan Pass, qui une fois tamponné, nous permet d’entrer définitivement dans la zone. On roule encore quelques kilomètres et on arrive au Wadi Rum Village, lieu de résidence des grandes familles bédouines sédentarisées.

Wadi Rum Landstravel

Le Wadi Rum Village est également le lieu de rendez-vous avec votre guide qui s’occupera de vous. Pour avoir un guide, il existe plusieurs manières d’en avoir un. On a opté pour Booking. La plateforme regorge d’offres proposant des nuitées dans le désert avec petit-déjeuner compris pour des prix dérisoires (de 8 à 15€ pour un standing plus que correct). Avant notre venue, on s’est un peu renseignés et ce prix concerne la nuit et le petit-déjeuner. Mais pour le dîner et le tour en 4×4 du désert, il faut augmenter la somme.
Tout ceci relève alors de négociations avec votre guide, à vous de vous mettre d’accord en amont. Aucune entourloupe, juste soyez clairs dès le début avec votre guide, ils ont l’habitude de procéder ainsi. Les jours précédents, on discutait du prix avec notre guide Abdallah, cela correspondait à 35/40 JD par personne. Était compris dedans :

– prise en charge d’un tour du désert de 3h à partir de 15h depuis le Village Center
– visites de plusieurs spots connus et moins connus
– dîner copieux sous forme de buffet
– desserts + thé à volonté
– nuit dans une sorte de grand bungalow/cabane avec électricité et eau courante dans des sanitaires communes très propres
– soirée bédouine
– petit-déjeuner
– retour au Village Center

Vous pouvez trouver plus cher et également moins cher selon les activités comprises et les négociations qui s’en suivent. Selon nous, on trouve le prix correct pour les prestations proposées et surtout pour le dépaysement total !

Une fois arrivés au Village Center vers 12h30/13h, on contacte Abdallah par WhatsApp (la carte SIM se révèle encore une fois utile). Il nous explique que son guide n’est pas encore présent mais qu’il sera là pour 15h. C’est l’occasion pour nous d’aller manger au seul resto de la ville pour 10 JD avec un menu complet (frites, chich taouk + mezzes).

Wadi Rum Landstravel

Lorsqu’on se balade, plusieurs bédouins nous demandent avec quel guide ou organisme nous sommes. Personne ne laisse un touriste seul sans véritable plan. Si certains peuvent y voir une méthode mercantile à caser des touristes avec des prestataires, on y voit une forme de bienveillance de la part des locaux qui veulent que chaque touriste ait l’opportunité d’avoir un séjour convenable au Wadi Rum. C’est principalement cette bienveillance qui nous a sauté aux yeux. Après avoir déjeuné, on décide de laisser la voiture dans le parking du Village Center avec nos valises dans le coffre, surveillée par la police touristique. On marche 5 minutes dans le village jusqu’au domicile d’Abdallah et Hassil, notre guide, nous attend.

Très cool, ce jeune Jordanien âgé de 25 ans connait la réserve de Wadi Rum par cœur et nous fait un tour inoubliable en l’espace de 3h. Dunes en hauteur, grottes avec inscription nabatéenne, spots instagrammables, haut plateau rocailleux… Hassil ne laisse rien au hasard et nous montre les meilleurs endroits du désert. La visite se conclut avec un superbe coucher du soleil en live, avec 0 touriste autour de nous (ça a le mérite d’être souligné). Un moment incroyable qu’on n’oubliera jamais. Et force est de constater que ce moment équivaut à la découverte du Khazneh à Pétra (de notre point de vue) !

Wadi Rum Landstravel

Après un magnifique tour par notre guide extrêmement drôle, on s’amuse dans le sable avec lui. Saut en longueur du haut d’une dune jusqu’à son pied, longues discussions sur la culture bédouine, panorama exceptionnel depuis le toit de son pick-up lorsqu’il nous conduit à notre camp… Hassil déborde de gentillesse, de bienveillance et met super bien à l’aise. On arrive à notre camp pour se doucher et aller dîner. Les sanitaires, communes à tout le camp de base, sont très propres, rien à redire. Quant au repas, il est concocté par un chef égyptien. Au menu : riz, poulet cuit à l’étouffée dans le sable avec ses petits légumes, pain traditionnel et en dessert du thé et des baklawas. Copieux, classique et surtout idéal, ce repas vient couronner une journée merveilleuse, complètement bloquée hors du temps dans un décor de rêve.

Wadi Rum Landstravel Wadi Rum Landstravel

 

 

La soirée se poursuit dans une ambiance typiquement bédouine autour du feu. Au menu, chansons issues (ou non) de la culture bédouine, avec notamment Hassil qui se transforme en chanteur-guitariste. Pour 5 JD supplémentaires, vous pouvez fumer une chicha et vous prendre un véritable mec de là-bas. La soirée s’accompagne de thé et gâteaux illimités et surtout, vous pouvez admirer les étoiles si le ciel est très bien dégagé. Croyez-nous, le moment est MA-GI-QUE !

Wadi Rum Landstravel

C’est l’heure d’aller dormir dans notre magnifique bungalow 5 étoiles et le sommeil est venu en moonwalk pour nous faucher directement après une magnifique journée (l’une des plus belles de tous nos voyages) !

 

Jour 7 (Wadi Rum et arrivée à Aqaba) :

Réveil parfait. Je vous laisse admirer le visuel qui s’offrait à nous :

Wadi Rum Landstravel

Au programme du petit-déjeuner, du thé et du café, quelques gâteaux ici et là, et pas mal de choses salées mais moi et le salé le matin, c’est pas la grande histoire d’amour. C’est l’heure de rentrer, on prend nos sacs à dos et on quitte le Wadi Rum avec des souvenirs ocre gravés dans nos mémoires. Hassil nous conduit avec d’autres touristes du camp jusqu’au Village Center, devant chez son patron Abdallah. Une fois déposés, nous réglons la somme convenue la veille et on se quitte bons amis avec un petit pincement au cœur. On réalise que les deux derniers jours à Pétra et à Wadi Rum ont été des moments absolument incroyables que nous sommes pas prêts de revivre !

On marche 5 minutes jusqu’au parking proche de l’entrée du village, les valises sont toujours dans le coffre et direction Aqaba, à 1h de route. Une fois arrivés, nous rendons la voiture de location à notre loueur pour se débarrasser définitivement de cette voiture malheureuse et apprécier nos derniers jours en toute tranquillité.

On décide pour clôturer nos vacances de s’offrir un repos bien mérité au Mövenpick Resort & Residences, situé en plein centre-ville, avec un accès à la mer. On pouvait prendre le Mövenpick Tala Bay mais cet hôtel, tout aussi luxueux, est à une dizaine de kilomètres du centre-ville et nous aurait obligé à passer nos 4 derniers jours presque enfermés. Accueil en grande pompe par les grooms, l’hôtel a un standing élevé et offre un lieu de vacances aussi privilégié que son homologue de la mer Morte. Trois piscines, plage privée, des restos et des bars tout aussi fancy les uns des autres… Bref, le repos idéal après une dure année de travail.

Le soir, on décide d’aller au resto après une sélection faite sur TripAdvisor. Notre choix de dirige vers Azad Restaurant and Café, sur l’une des artères principales de la ville (Al-Hammat Al-Tunisiyah Street). Ce resto tout neuf (ou très récemment rénové) nous a marqués et on y est allés plusieurs fois pour plusieurs raisons. Ils ont une carte assez variée (mezzes locaux, plats occidentaux comme burgers et pizza, large chois de dessert…).

La clientèle qui y va est locale mais « branchée ». C’est un endroit où on peut venir fumer une chicha entre amis comme on peut passer du bon temps en couple ou en famille. Et surtout, l’accueil et la cuisine sont au top, avec notamment un serveur qui se plie pour vous afin que vous soyez satisfait. C’est vraiment notre top adresse qu’on recommande à Aqaba. Concernant les prix, cela tourne autour de 5 à 12€, tout dépend en vérité des plats que vous prenez. Petit florilège :

Azad Restaurant Aqaba Landstravel Azad Restaurant Aqaba Landstravel

 

En bref, grande régalade, nous y sommes allés 3 ou 4 fois en 4 jours, c’était devenu notre lieu par excellence grâce à l’ensemble de la carte réussi et à un accueil d’une gentillesse extrême encore une fois.

 

Jour 8-11 (Aqaba) :

Du repos, du repos et encore du repos. Entre les grasses matinées qui se prolongent autour de la piscine ou de la plage ou encore des séances de bronzage presque illimitées, on entrecoupe ces moments de coupure avec l’activité phare de la station balnéaire d’Aqaba :
le snorkeling et la plongée sous-marine. Étant peu à l’aise avec la plongée en bouteille, on a privilégié le snorkeling, à savoir explorer les récifs de coraux avec un masque et tuba. Pour cela, vous avez énormément de choix, plusieurs enseignes proposent ces prestations. Il vous suffit de comparer les prix, les heures disponibles etc…

Snorkeling Red Sea

De notre côté, notre choix s’est porté sur Mr Frogman Dive Center, pour 15 JD par personne. Ce prix inclut notre prise en charge à notre hôtel (ainsi que le retour), le déplacement jusqu’à la zone de snorkeling, le matériel ainsi qu’un verre de thé et le tout pour 3 ou 4h de visite, tout dépend ce que vous voulez. Après les avoir contactés sur WhatsApp, Omar et son équipier viennent nous chercher avec une bonne humeur débordante et direction la plage. Palmes, tuba + combinaison, tout est prêt pour aller visiter les récifs.

Et là encore, nouvelle claque visuelle : la mer Rouge tient toutes ses promesses ! Une vue claire, parfaitement dégagée avec des coraux extrêmement colorés, des poissons de toutes les couleurs et un moment de symbiose parfaite avec l’espace marin. Une longue visite dans laquelle Amar, le jeune acolyte d’Omar nous apprend à parfaitement nager et respirer avec le tuba. Mais également de faire des bulles dans l’eau avec ses mains ! Amar avait envie de troller, ça se voyait et ça a rendu l’excursion extrêmement détente 😂

 

Après cette excellente sortie, Omar nous offre un verre de thé sur une terrasse de la plage pendant qu’il terminait un tour de plongée sous-marine avec un autre touriste. Moment encore une fois speechless : verre de thé, soleil plein en train de se coucher et le tout, face à la mer.

Snorkeling Red Sea

Après cette excellente journée aquatique, qui dit baignade dit grosse faim. Et on décide d’aller se farcir la panse chez Al Mohandes (At-Tabari Street), dans le centre-ville. Resto local typique, vous avez ici le must de la cuisine levantine pour un prix qui défie toute concurrence. Quelques mezzes (houmous, salades, frites, viandes) pour un prix oscillant entre 2 et 3 JD par personne ! Et le meilleur dans tout ça, c’est que c’est extrêmement bon ! Pas étonnant d’ailleurs, il n’y a que des locaux viennent fréquenter cette enseigne qui a l’air d’être l’une des adresses les plus connues par les gens d’Aqaba. Petit aperçu des plats et de la carte :

Al Mohandes Aqaba Landstravel

Si vous voulez un resto typique à Aqaba, c’est définitivement celui-là auquel il faut aller. Il réunit toutes les conditions (prix, qualité, choix, traditionnel) pour satisfaire le plus grand nombre. Avec le Azad Restaurant and Cafe dans un autre registre, on considère que Al Mohandes fait partie d’un des meilleurs resto d’Aqaba et on élargit même : c’est l’endroit où on s’est le plus pété le bide du voyage !

Durant ces quelques jours à Aqaba, on a pu notamment se balader sur les restos qui longent la petite marina, découvert le souk (sur la route du sud de la ville) et effectué quelques restos de bonne facture mais qui n’égalent pas ceux précédemment cités comme le Papaya Restaurant par exemple.

Si on devait tirer un bilan d’Aqaba, c’est que cette station balnéaire n’est pas indispensable dans un road trip en Jordanie. Pour autant, c’est la seule région du pays qui dispose d’un accès à la mer (autre que la mer Morte) avec plusieurs activités nautiques disponibles.
Son atout phare : ses récifs de coraux et ses fonds marins, qui sont une merveille visuelle et surtout pour les passionnés de plongée sous-marine. Les enseignes s’adaptent aussi bien aux débutants en la matière qu’aux plus réticents en adaptant leur tour sans problème. Le bémol d’Aqaba selon nous (si c’en est un), c’est que c’est une ville encore très traditionnelle, loin du tumulte citadin d’Amman ou des carrefours touristiques que sont la mer Morte, Pétra ou encore Wadi Rum. Par traditionnel, on s’explique.

La ville compte moins d’occidentaux que dans les autres régions du royaume. Les regards sont très insistants envers les femmes dites « occidentales », ce qui peut gêner les voyageuses avec ce sentiment « d’oppression ». Bien entendu, cela ne concerne qu’une minorité, il ne s’agit pas là d’en faire une généralité. Mais à l’arrivée du week-end (vendredi soir), plusieurs Jordaniens habitant les alentours d’Aqaba (des sphères plus modestes qui viennent passer du temps dans la grosse ville de la région) sont présents dans la ville et sont davantage intrigués par les filles occidentales que les habitants d’Aqaba, plus habitués.

Ce sentiment d’être constamment épié ou « maté » peut être rédhibitoire pour certains, mais il est toujours utile de le rappeler pour les voyageurs qui comptent inclure Aqaba dans l’itinéraire. De notre côté, on considère que cela a été un bon choix car le séjour extrêmement reposant à l’hôtel a permis de couper avec le rythme effréné du début de voyage. Une sorte de fin en apothéose pour profiter des vacances tranquillement un rythme plus chill.

Jour 11-12 (Aqaba-Amman) :

Avant-dernier jour, nous devons rejoindre Amman car notre vol pour Paris décolle le lendemain depuis l’aéroport Queen Alia de la capitale jordanienne. A l’origine, nous voulions rentrer via Aqaba-Paris, mais cette ligne est soit très chère, soit trop rare en termes de fréquence de vol.

On décide alors de rentrer dans la capitale via le moyen économique le plus efficace : le bus. Après avoir réservé nos places sur le site Internet de JETT Bus, nous attendons tranquillement dans le terminal ou plutôt cette proto-gare routière, située à 10 sec seulement de l’hôtel Mövenpick Resort and Residences. Extrêmement moderne, climatisé, le bus dépasse nos attentes pour un trajet de 3h pour seulement 11€ par personne. Vous avez la possibilité de payer des journaux à bord ainsi qu’une collation, servie par une employée de la compagnie.

Au bout de 20 minutes de trajet, tout le monde doit descendre du bus pour faire vérifier sa valise et/ou son sac en présence de forces de l’ordre, dans le cadre du plan vigipirate. C’est la seule fois d’ailleurs où nous avons été véritablement contrôlés durant le voyage. Une fois toutes les valises passées au crible, tout le monde remonte dans le bus pour profiter du trajet qui peut parfois s’éterniser avec les bouchons autour d’Amman. La gare routière JETT Bus d’Amman se trouve non pas à la gare de Tabarbour mais dans le quartier d’Abdali, proche de la mosquée bleue King Abdullah I et l’Islamic Hospital.

Une fois arrivée dans notre hôtel, on profite des derniers moments en Jordanie pour effectuer quelques achats de souvenirs et notamment de gâteaux traditionnels chez Habibah Sweets, l’un des boss du gâteaux game à Amman. Nous sommes allés à celle du 5 Hashemi Street. Similaire à celle balisée par le guide du Routard, elle présente l’avantage de vendre les mêmes produits (même enseigne) mais avec x100 moins de touristes que sa voisine, située à 5 minutes à pied. Prenez le temps de choisir, de goûter, le personnel est très accueillant et les boites bien garnies valent entre 8 et 15 JD.

Jour 13 (Retour à Paris) :

Ça y est, le voyage touche à sa fin. Les valises pleines de sables de Wadi Rum, les corps marqués par les brûlures du soleil à la mer Morte et par le gommage digne des plus grandes reines de beauté, les souvenirs de Pétra qui reviennent inlassablement en tête…
Ce voyage est définitivement l’un de nos meilleurs et sûrement le mieux préparé. Remarque, étant donné les particularités du pays, il faut savoir s’organiser en amont pour pouvoir en profiter au maximum.

C’est avec la tête plein de nostalgie que l’on quitte la Jordanie mais en parallèle, on a également le sentiment d’avoir pratiquement tout fait. Alors même si on n’a pas pu faire le Wadi Mujib, Kerak, Jerash ou encore Ma’in Hot Springs, on considère avoir fait l’essentiel.
Si nous devions faire un bilan de ce voyage, c’est qu’il faut tout d’abord être extrêmement organisé pour pouvoir réaliser toutes les étapes voulues. La Jordanie est un très beau pays qui mérite d’être vu, visité et de s’y perdre.

Encore méconnu par certains pour diverses raisons, y aller nous a montré que le pays est parfaitement à cheval entre les standards occidentaux en termes de tourisme mais présente en permanence son caractère moyen-oriental et porte-étendard de la culture arabe et bédouine. Véritable musée à ciel ouvert dans certains endroits comme à Pétra, le royaume a la particularité d’offrir plusieurs types d’attractions touristiques toutes aussi variées les unes des autres. C’est selon nous la très grande force du pays et on pense que le pays n’a pas de fini de développer ses divers circuits touristiques pour contenter le plus grand nombre.

On terminera par cette phrase qui nous a été prononcée à maintes reprises et qui symbolise la bienveillance des Jordaniens :

Welcome to Jordan !

Formalités et informations essentielles à savoir avant son départ

– Papiers (UE) : passeport avec une date de validité minimum de six mois après la date de retour + visa (inclus dans le Jordan Pass)

Meilleurs moments pour s’y rendre : à partir du printemps jusqu’en octobre pour bien profiter du soleil

– Durée de vol direct depuis Paris : 4h40 en vol direct

– Décalage horaire : +1 heure en été

Que manger en Jordanie ?

Nourriture Jordanie

Le Mansef : LE plat traditionnel Jordanie. Le mansef est un plat d’origine bédouine avec de la viande d’agneau ayant baigné dans du lait fermenté, le tout accompagné avec du riz. A consommer en famille ou entre amis, ce plat est également disponible dans d’autres pays voisins. Mais c’est bien en Jordanie qu’il est un symbole !

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